Alizée Lozac’hmeur – Cofondatrice de Makesense
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Makesense en résumé ?
La raison d’être de Makesense c’est d’inspirer et d’accompagner tous ceux qui ont envie de contribuer à construire une société durable et inclusive, tous ensemble. Makesense en quelques mots c’est une communauté de citoyens qui s’engagent sur les grands défis de notre société, des programmes d’accompagnement pour de jeunes entrepreneurs sociaux, c’est également l’accompagnement d’entreprises et d’organisations qui ont envie de se transformer pour résoudre les défis sociaux et environnementaux.
Avez-vous une évolution sur l’entreprenariat social ?
Avec Makesense on travaille depuis 2010 sur l’émergence et le développement de l’entreprenariat social, on voit clairement que la tendance est en forte croissance avec d’une part de plus en plus de jeunes et de citoyens qui s’intéressent à combiner la logique de l’économique avec la logique de l’impact social et environnemental. Aussi, de plus en plus d’entreprises qui ont envie de s’engager dans cette direction et de collaborer avec des entrepreneurs sociaux et aussi les acteurs publics qui de plus en plus s’approprient cette dynamique-là. Notre rôle avec Makesense c’est à la fois que tous ces acteurs puissent s’engager et si possible collaborer pour le développement de l’entreprenariat à impact social et environnemental.
Pensez-vous que le social business apporte une réponse aux jeunes en quête de sens ?
Le social business et plus globalement la transformation des entreprises, des organisations vers plus d’impact social et environnemental, peut clairement répondre à la quête de sens des jeunes qui de plus en plus fusionnent une quête de sens personnelle avec une quête de sens pour la société et pour l’environnement et cette notion de « comment je vais trouver le sens moi-même et comment je mets mes compétences au service de la société et de l’environnement » est de plus en plus forte et donc monter son entreprise sociale mais aussi rejoindre une entreprise qui va développer des modèles à plus fort impact, répond clairement à ce besoin et ces attentes.
Selon-vous, quelle est la place des femmes dans l’entrepreneuriat social ?
Les femmes ont clairement leur rôle à jouer dans le développement de l’entreprenariat social, mais comme elles l’ont dans tous types d’entrepreneuriat. Je pense que ce qui est vraiment très fort dans l’entrepreneuriat social et environnemental, c’est la notion de diversité. On ne peut pas régler les problèmes de la société, des différentes facettes de la société, si on est juste des hommes de 40 ans. Donc clairement la notion de diversité des Hommes, mais aussi des différentes classes sociales, origines culturelles ou ethniques est absolument clé si on veut développer des modèles d’entreprises qui soient vraiment impactant pour tous. Donc les femmes ont clairement leur rôle à jouer. Il y a un petit peu plus de femmes dans l’entrepreneuriat social que dans l’entrepreneuriat classique, cela reste aujourd’hui une minorité et donc il y a tout un enjeu à les accompagner dans l’émergence et dans le développement de leur projet.
Pour finir, un positive word ?
J’ai un mot qui vient en tête et que j’aime beaucoup, c’est le mot sens. Je pense que chacun met derrière le mot sens, un sens différent. Mais je fais confiance à toutes les femmes et à tous les hommes pour mettre derrière cette quête de sens, plus de social, plus de sociétal, plus d’environnemental. Je pense que dans les années à venir on verra de plus en plus de personnes qui trouveront leur sens, dans la construction de modèles qui soient plus durables pour les Hommes, pour la planète et plus inclusifs et on va dans le bon sens.